Qu’est-ce que le syndrome post traumatique ?

Le syndrome post traumatique – SPT, PTSD « Post traumatic stress disorder » , désigne l’ensemble de symptômes qu’un individu développe suite à l’exposition à un événement traumatique.

Quand peut survenir le syndrome post traumatique – SPT, PTSD ?

Le syndrome post traumatique – SPT, PTSD peut se manifester suite à :
un accident,
un incident,
La notion d’incident ou d’accident dépend de la position du témoin, de la victime de l’événement.
Par exemple, dans une des 50 filiales d’une multinationale, une machine défectueuse provoque la mort d’un ouvrier dans un pays X. Pour  lui et sa famille, il s’agit d’un accident, le « processus vie » est interrompu. Dans le chef de la direction, c’est un incident, la production a fait une pause dans une de ses installations, mais son business continue.
– à l’issue d’une succession d’événements traumatiques.
Par exemple, un policier confronté à des scènes de violences tout au long de sa carrière se réveille le premier jour de sa retraite en affichant tous les symptômes.

Qu’est ce qui caractérise un accident ?

Il s’agit d’un événement :
– soudain,
– inhabituel,
– peu ou pas prévisible.
La victime, les témoins, l’auteur le vivent comme choquant, ne l’ont pas souhaité.
L’accident va troubler les représentations de la personne, ses croyances, ses idées.
Il va aussi entraîner de nouveaux comportements, qui peuvent parfois être surprenants (réaction très adéquates ou au contraire tout à fait inadéquate lors d’un accident de roulage).

Quel est le processus du Syndrome post traumatique – SPT, PTSD ?

Il y a différentes étapes au Syndrome post traumatique – SPT, PTSD : le choc et l’assimilation.
Cette dernière peut se réaliser ou non, c’est ici que l’on parle de syndrome post traumatique.
Dans un premier temps, dans l’étape du choc, la personne affiche des signes de stress, des blocages, elle éprouve des difficultés à continuer à avancer dans la vie, elle peut entrer dans le mutisme et présenter différents troubles : du sommeil, faire des cauchemars, perdre l’appétit,  développer de la culpabilité en déformant les faits.

A ce stade, soit la personne va assimiler l’événement, ce qui correspond à le relativiser, soit elle n’y parvient pas. Lors de ce processus,  il y a différents symptômes : elle peut avoir des flashs,  de angoisses, des attitudes d’évitement, entrer dans des généralisations (toutes les installations au gaz sont susceptibles d’exploser), mais aussi entrer dans le déni.
Si la personne assimile, ces symptômes vont s’estomper puis disparaitre. Si ce n’est pas le cas, ils vont s’imposer davantage. Elle peut entrer dans une lutte épuisante, se replier sur elle-même, afficher des signes similaires à la dépression : manque d’intérêt, perte de sens de la vie, …

Comment traiter les états de stress post traumatiques ?

L’idéal est que l’accompagnement ait lieu au plus proche du traumatisme.
Cependant, si ce n’est pas possible, il reste vivement conseillé de se faire aider.
Plusieurs techniques se montrent très efficaces : l’Eft, l’hypnose, l’Emdr.
L’Eft a été utilisée avec grand succès pour accompagner les vétérans de la guerre du Vietman.
Quelle que soit la méthode, son objectif est une désensibilisation.
Ainsi, le souvenir, la pensée évoquent l’événement mais les traces émotionnelles et de stress sont estompées, finissent par ne plus être présentes. Une distance est prise.
L’hypnose permettra aussi de travailler des traumatismes qui ne sont pas récents, grâce à des techniques de régression. Il faudra cependant s’assurer de travailler avec un professionnel agérri qui prend toutes les précautions requises pour un travail en hypnose sur les souvenirs.
Le travail thérapeutique permettra aussi, et là, l’hypnose est un outil vraiment très adapté, de reprendre confiance en soi, mobiliser ses ressources pour aller de l’avant, … oser « re » vivre !