La belle histoire de l’alcool sociale

Bravo d’oser ! je partage ce podcast car Andrew Hubermann, est un scientifique audacieux. Il ose les pavés dans la marre.
En voici en beau !

L’usage d’alcool est banalisé

Parce qu’on « boit un verre comme tout le monde ». Ou parce qu’on cherche à s’apaiser dans des difficultés de vie comme les burn out, les épuisements professionnels,..
Parce que l’état régule le monopole de vente de cette substance. Cette autorité qui a tellement intérêt, ou plutôt des intérêts financiers directs au détriment de la santé publique.
Bravo d’oser questionner la pertinence de la légalisation de la vente d’alcool.
Bravo d’oser démontrer que quelle que soit la quantité ingérée l’alcool, la nocivité est là, de différentes façons pour l’organisme.
Bravo d’oser exprimer que l’exposition du foetus à l’alcool l’expose à des modifications génétiques !
Les explication d’Andrew Huberman sont étayées par des démonstrations et études scientifiques.

Conclusion, l’usage de l’alcool est délètère. D’autres moyens sont à envisager pour la prévention, la gestion du stress.

Je retiens en bref :

  • L‘éthanol est une substance toxique, il n’y a pas de forme d’alcool qui y échappe, ni bière, ni champagne, ..
  • La consommation d’alcool modifie la chimie des neurones mais aussi leur configuration
  • Effet sur le préfrontal qui continue à désinhiber et provoquer des réactions agressives hors consommation
  • Un méchant cercle vicieux du besoin illusoire de consommer pour décompresser : effet sur le cortisol qui façonne la perception de l’environnement comme menaçant, maintien dans un état de stress qui stimule la consommation pour y palier, et plus la personne consomme plus les symptomes de stress augmente, et plus les besoins sont accrus, ..
  • Action similaire à la cigarette en terme de risques de cancer du sein, par le mécanisme de l’aromatase
  • Effet pro inflammatoire
  • Un seul verre pris le soir modifie l’architecture du sommeil
  • Court circuite la production de la sérotonine, et moins elle est produite (hormone du  bonheur) plus la consommation d’alcool est accrue pour y palier
  • Les effets dopaminergique de l’alcool diminue au fil du temps, dis autrement, il faut consommer de plus en plus pour les mêmes effets
  • Plus on a commencé jeune plus on risque la dépendance
  • Effet négatif sur la flore intestinale et sur la perméabilité de l’intestin (leaky gut syndrom)
  • La légende de l’anti oxydant resvératrol dans le vin rouge … pour en avoir en quantités suffisantes il faudrait consommer de telles quantités que la somme des effets négatifs prend largement le pas
  • Déshydratation perte de sodium : au programmes, problèmes neurologiques, somnolence, déficit de l’attention,..

Et si vous osez questionner votre consommation d’alcool ? Bravo !

Nous n’avons pas besoin d’alcool pour vivre, ni pour nous amuser. La consommation d’alcool est souvent fonctionnelle. Elle sert à réguler, tenter d’apaiser des difficultés. La base consiste à comprendre à quoi sert la consommation. Puis de travailler sur ces différents aspects. C’est un travail thérapeutique de longue haleine. Pourquoi pas avec le walking coaching ? La marche permet de réamorcer des équilibres sur les plans physique, mental, émotionnel.